
Un mauvais choix de pneu arrière et le déficit de puissance de la Yamaha ont gâché la course britannique de Fabio Quartararo, déçu de sa huitième place finale au Grand Prix de Grande-Bretagne.
Vainqueur à Silverstone l’an dernier, Fabio Quartararo espérait au moins monter sur le podium ce week-end. Certes, il y avait cette pénalité long lap à effectuer, mais cela n’anéantissait pas ses chances, sur un circuit où il était parmi les plus rapides aux essais. La course ne s’est cependant pas déroulée comme le champion du monde l’espérait.
Auteur d’un excellent départ, puisqu’il s’est retrouvé deuxième après être parti quatrième, Fabio Quartararo semblait à l’aise derrière le leader, Johann Zarco. Sa pénalité, effectuée au quatrième tour, l’a fait descendre au cinquième rang. Sa course n’a alors plus été la même : il a rencontré des difficultés à l’heure de se battre avec ses adversaires, a semblé de moins en moins confortable sur sa machine, et a finalement terminer huitième.
Quelques dizaines de minutes après l’arrivée, Fabio Quartararo a reconnu avoir fait une erreur en ne choisissant pas de mettre un pneu dur à l’arrière de sa M1. « On a beaucoup parlé de la pénalité, mais au final il y a eu d’autres problèmes. Le principal problème était le pneu arrière, surtout quand je me suis retrouvé derrière d’autres pilotes. Je ne pouvais pas rouler, le pneu surchauffait, je perdais en performance… C’était un cauchemar. J’ai choisi le medium parce que nous n’avons pas testé le dur (en FP4) et c’était une erreur. Dans des conditions comme celles de la course, mettre le pneu dur aurait été le bon choix. »
Ce pneu arrière n’est pas le seul souci qui l’a handicapé en course. Il cite « la vitesse de pointe, l’accélération et l’adhérence à l’arrière. Mais je préfère ne pas trop en parler, poursuit-il, alors que nul n’ignore que sa Yamaha YZR-M1 rend entre 5 et 10 km/h à ses rivales en ligne droite. Il est important pour nous de rester concentrés, car il y a des points négatifs que nous ne pourrons pas améliorer cette saison ».
Problème pour lui : arrivent dans les prochaines semaines des circuits comme Spielberg (21 août) ou le MotorLand Aragon (18 septembre), qui risquent de lui poser les mêmes problèmes. Cela devrait aller mieux à Misano (4 septembre), mais le calendrier n’est pas à son avantage. « Les prochaines courses auront lieu sur des circuits avec beaucoup d’accélérations et de longues lignes droites. Puis il y aura Motegi et Buriram, où nous n’avons pas roulé depuis 2019, mais la situation sera la même. »
Passé sur la ligne juste avant Aleix Espargaro, Fabio Quartararo a porté son avance sur l’Espagnol à 22 points, un de plus qu’en arrivant en Grande-Bretagne. Mais derrière, au troisième rang, Francesco Bagnaia est passé de 66 à 49 longueurs de retard. Avec huit Grand Prix encore à disputer, donc 200 points à marquer, la course au titre reste grande ouverte.
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