Vainqueur de la course sprint de Silverstone, samedi, Alex Marquez était à la lutte pour les premières positions quand il a dû ramener sa Ducati aux stands. Il semble que le sélecteur de vitesses soit en cause, bien qu’il n’ait pas voulu révéler l’origine de son problème technique.
Un abandon sur souci technique, mais pas lié à son contact avec Bagnaia : « Il y a eu un problème technique, je ne peux pas en dire plus. Vous avez vu mon langage corporel donc vous savez plus ou moins où était le problème. Ce n’est pas un gros problème et c’est facile à résoudre, c’est le plus important. (…) J’ai eu un contact avec Pecco (Bagnaia) en début de course et j’avais un aileron avant un peu limite. La moto avait des mouvements étranges sur le côté droit mais le reste était parfait. La moto tournait un peu moins dans les virages à droite, elle bougeait plus que d’habitude à l’accélération mais j’ai quand même pu rouler à un bon rythme, donc ça n’affectait pas trop mon pilotage. »
Un grand résultat était jouable : « Nous avions le rythme pour rester avec les leaders. J’ai pris un bon départ et même si Bezzecchi et Bagnaia étaient assez loin, j’étais bien placé derrière Espargaro et je me sentais bien sur la moto. C’est dommage car avec les conditions, nous avons perdu une autre chance d’être parmi les protagonistes. En général je suis bon dans ces conditions. C’est dommage mais on a la vitesse et j’espère que notre moment va arriver. »
La victoire au sprint l’a libéré : « J’avais la vitesse et j’en voulais plus. Avant j’étais un peu plus inquiet de tout contrôler, là je me sens libéré après ma victoire au sprint. J’espère que ce déclic mental va durer pour la suite de la saison. Le Grand Prix d’Autriche pourrait être bon pour Ducati et pour moi donc on va tout donner car on a la vitesse. On doit continuer à travailler et à pousser. Si on continue comme ça, je suis sûr qu’on va y arriver. »
« De la malchance » : Marquez à terre mais pas dépité à Silverstone