Joan Mir est parti à la faute au 13e tour du Grand Prix de France, enregistrant un troisième abandon de suite en MotoGP. Du jamais vu dans sa carrière.
Forfait en Argentine, tombé aux États-Unis et en Espagne, Joan Mir se devait de relever la pente en France. C’est raté. Qualifié 16e, arrivé 14e du sprint, le champion du monde MotoGP 2020 n’a pas terminé la course du Mans, en raison d’une chute alors qu’il était dans son 13e tour, sur 27 à accomplir. Il était alors 16e, en raison d’un contact avec un autre concurrents en début de Grand Prix.
Dans ces circonstances, que retirer du positif du week-end ? « Samedi je n’ai pas pu descendre en dessous des 1’33, et dimanche j’ai pu faire plusieurs tours en 1’32, soulignait-il après l’arrivée. Mais je manque encore de constance pour le faire de manière naturelle, sans forcer, car pour le moment je roule très peu naturellement. Je pense que nous aurions pu faire une bonne course, mais nous avons encore du chemin à faire, nous n’en sommes pas encore là. »
Les chiffres du début de saison de Joan Mir, son premier chez Honda, sont catastrophiques. L’Espagnol n’a marqué que 5 points, tous au Grand Prix du Portugal dont il a terminé 11e. Même l’Allemand Jonas Folger, pilote remplaçant de Pol Espargaro chez GasGas Factory Racing Tech3, est devant lui. Surtout : il n’a plus franchi la ligne d’arrivée d’une course du dimanche (à différencier des sprints) depuis le 26 mars.
« Ce qui se passe en course m’affecte beaucoup, mais pour l’instant la chose la plus intelligente à faire est de rester calme, de bien s’entraîner, de revenir plus fort pour les trois prochaines courses (avant la trêve) et d’essayer d’en tirer quelque chose de positif, analyse Joan Mir. L’équipe doit évaluer et comprendre un peu pourquoi je suis plus rapide d’un jour à l’autre et voir ce dont j’ai besoin. Tout ce qu’ils peuvent faire m’aidera beaucoup. »