
Le vendredi de Fabio Quartararo n’aura pas été aussi bon qu’il l’espérait en Catalogne. Huitième à plus de 7 dixièmes d’Espargaro, le champion du monde a fait face à de grandes difficultés. La cause principale : l’état de la piste catalane.
« J’ai vraiment besoin de dire comment sont les conditions de piste ? » Fabio Quartararo préfère blaguer sur le sujet, mais l’impact de l’état du circuit sur son classement est beaucoup moins drôle. « Elles sont vraiment mauvaises. Quand tu mets un pneu neuf, tu as l’impression d’avoir déjà fait 10 tours avec. J’espère que nous pourrons trouver du grip pendant le week-end. Il ne devrait pas pleuvoir et avec l’accumulation de gommes, on va y arriver. »
Il faut dire que le tracé de Montmeló n’aide pas non plus les pilotes à trouver de l’adhérence. « C’est une piste où tu attends beaucoup. Tu dois tout le temps contrôler ton accélération. Dans certains virages, comme le numéro 3, 4 ou le 9, tu accélères mais tu ne connais pas le niveau de grip. L’adhérence est aléatoire et selon le tour tu perds plus ou moins de temps. Dixième par dixième, à la fin, ça fait une seconde de retard. »
À ce jeu-là, les Aprilia s’en sortent le mieux. Cela n’étonne pas El Diablo car c’était déjà le cas en Argentine, où il y avait peu de grip. « En rythme de course, je suis à 6 ou 7 dixièmes d’Aleix Espargaro. Ici, tu sais si tu vas vite ou pas. Je me sens lent mais je sens que je ne peux pas aller plus vite pour le moment. »
Fabio Quartararo l’avoue : si la course se déroulait aujourd’hui, son objectif serait juste de « limiter les dégâts ». Le Français espère que les conditions vont s’améliorer pour pouvoir gagner en rythme et jouer les premiers rôles, dimanche, lors d’un Grand Prix où il a jusqu’à présent toujours été compétitif en MotoGP.
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