« Tout ce qui pouvait arriver est arrivé » à Marquez au Sachsenring
Blessé à l'index gauche et souffrant des cotes, Marc Marquez roule sous anti-inflammatoires au Sachsenring. L'Espagnol, qui a également rencontré des soucis mécaniques, a réussi à sauver une 6e place lors du sprint, ce samedi. Il va serrer les dents et faire « du mieux possible » dimanche, assurant qu'il reste tranquille malgré l'opportunité de faire un grand week-end qui s'est envolée.
Propos recueillis auprès de Marc Marquez ce samedi.
Participation en doute pendant quelques heures : « Hier je ne pensais pas rouler aujourd'hui, mais je me suis réveillé moyennement bien et j'ai décidé de faire 3 tours. Surtout après avoir parlé avec les docteurs et qu'ils aient tout bien contrôlé. Ma plus grande inquiétude est que ça puisse empirer, aux cotes mais surtout au doigt parce que j'ai une fracture. Mais ils m'ont dit qu'il ne se passera rien. (...) Ma chance est qu'il n'y a que 3 virages à droite et pas de gros freinage sur ce circuit, seulement au virage 1 où je souffre le plus. Dans l'ensemble, je peux bien me défendre. »
L'état physique : « Froissé mais acceptable. On verra dans 2 heures quand (seront descendus les médicaments) ; c'est la que je verrai la réalité. J'ai roulé avec le maximum d'anti-inflammatoires qu'on peut prendre, parce que la douleur aux cotes est grande, surtout quand le rythme cardiaque augmente. C'est pour ça j'ai fait 3 tours hier, 3 ce matin. »
Coincé en Q1 : « La plus grande malchance de la Q1 n'a pas été avec Bradl, mais avec le problème mécanique eu avec la deuxième moto. Sans ce problème mécanique, on passait (en Q2), car je me sentais bien et je me sens très bien avec la moto. »
Des soucis mécanique handicapants pendant le week-end : « On avait déjà eu un problème vendredi, je sortais et la moto s'arrêtait, alors je changeais de moto. Ce problème n'a pas aidé pour la chute du virage 11 parce qu'en changeant de moto, tu changes les pneus de l'une à l'autre, tu sors, ils ne sont plus à bonne température, c'était le premier tour et c'est là où j'ai perdu l'avant en étant lent, mais ça arrive. Ce sont des problèmes rencontrés par l'équipe, de l'expérience pour le futur. Ils ont aussi fait un travail immense en réparant la moto et en solutionnant tous ces soucis durant les essais. »
Rester calme face aux problèmes : « L'année dernière, j'ai appris que si les choses se compliquent, il ne faut pas devenir fou. Il faut respirer, faire le maximum en Q1. Il arrive telle ou telle chose ? Eh bien, c'est comme ça. Tu pars 13e du sprint mais tu ne deviens pas fou à tenter des dépassements, tu vas jusqu'où tu peux aller. Il y aura des vacances la semaine prochaine, puis une autre course dans quatre semaines. »
Une chance de gagner qui s'envole : « Ça allait assez bien en sprint mais je l'ai dit jeudi : si on veut se battre pour la victoire, on doit faire un week-end parfait, et il est arrivé de tout. Tout ce qui pouvait arriver dans le box est arrivé. Tous les problèmes qu'on pouvait avoir, on les a eus. Là où je pouvais chuter de la plus mauvaise manière, j'ai chuté. Partir 13e au Sachsenring, où se forme un train et où il n'y a qu'un ou deux endroits pour dépasser, c'est très difficile. »
« On sait que ce ne sera pas la dernière (chance). C'est vrai que c'est un week-end qui s'annonçait bien, tu te sens très bien en piste aux premiers essais, tu te dis que tout va bien aller, mais ça commence à se compliquer avec des changements de moto, du temps de roulage perdu, une chute au virage 11... Tout s'est compliqué. Le point positif est qu'avec tout ça, on a terminé 6e du sprint et les tours "propres" étaient très similaires à ceux du groupe de tête. »
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