Treizième des essais du vendredi au Sachsenring, Marc Marquez a été le protagoniste d’un accident impliquant Johann Zarco, qu’il a percuté après avoir perdu l’avant au premier virage. L’Espagnol estime que le Français aurait dû être plus vigilant au moment de prendre la piste, alors qu’il sortait des stands. Et affirme ne pas être allé prendre des nouvelles car c’était « une situation dangereuse ».
La chute et l’accrochage : « Dans ce virage, quand tu pousses, c’est très facile de commettre cette erreur. Aleix (Espargaro) et Fabio (Quartararo) ont chuté de la même manière ce matin. J’ai fait une erreur, mais Zarco aurait pu éviter cette situation, car quand quelqu’un arrive vite il faut être attentif, pas simplement prendre le virage à l’extérieur. Je ne pouvais pas éviter l’impact, Johann si. Je ne parle pas de la chute car elle est évidemment de ma faute, mais de l’impact ensuite. (…) Quelque chose de similaire s’est produit dans le passé entre Pol Espargaro et Petrucci au MotorLand Aragon. Pour moi, ici, un pilote qui sort de la voie des stands a une bonne visibilité, mais il doit également faire très attention à ceux qui arrivent, car le virage 1 est un endroit où il est facile de tomber. »
Pourquoi il n’est pas allé voir Zarco : « Je l’ai regardé, j’ai essayé d’aller vers lui mais les motos arrivaient et il était au milieu de la piste, c’est dangereux. C’est très simple à expliquer. Mon autre moto n’était pas prête pour un tour rapide, je ne voulais pas retourner aux stands le plus tôt possible car je ne pouvais pas faire de tour qualificatif. Mais il était sur la piste et il y avait des commissaires qui arrivaient. J’ai vu qu’il était conscient, j’ai pensé à ne pas créer une situation encore plus dangereuse en y allant. »
Le doigt d’honneur à la caméra après sa frayeur au virage 11 : « J’étais plein d’adrénaline, j’aurais pu chuter dans un endroit rapide et dangereux. Le doigt d’honneur ne concernait pas la moto, mais la situation. Quand tu as eu chaud et qu’il y a autant d’adrénaline… Nous devons changer quelque chose de grand pour essayer de progresser. Dès le matin, j’étais tout de suite à la limite, mais je n’ai pas pu améliorer ensuite. Il faut trouver un compromis au plus vite. »
Au repêchage sur l’un de ses circuits fétiches : « Je m’attendais à avoir des problèmes ici parce que nous avons du mal avec la traction. Nous devons analyser les données et trouver comment faire un pas en avant samedi. Nous ne sommes pas mauvais en termes de rythme de course, mais pas en tour qualificatif. Nous souffrons plus que d’habitude mais je m’y attendais. J’espérais que ça pourrait aller mieux car j’aime la piste, mais il n’y a pas d’adhérence, je perds l’arrière et je ne peux pas forcer. Il y a de nombreux autres moments où j’aurais pu tomber. »
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