Zarco en Q2 à Buriram : « Si on exploite bien la moto, on peut être meilleurs »

Un moment en tête durant la séance d’essais, Johann Zarco a finalement conclu la journée en 10e position et s’assure la Q2. Qu'a-t-il pensé de sa performance ?
Une journée avec des points positifs : « Je suis content d’être en Q2. Les sensations ne sont pas toujours au top, mais j’essaie de rester le plus serein possible. Il y a toujours quelque chose à exploiter. Ce matin, lors du dernier run en pneus usés, on a fait un ajustement qui a tout de suite porté ses fruits. C’était juste du réglage, mais ça m’a fait du bien. Il y a une manière d’exploiter la moto qu’on cherche encore à affiner. L’après-midi, on a continué à chercher de meilleures sensations. Avec le premier pneu, j’étais seul en piste et j’ai signé un 1'29.6 qui m’a placé en tête. Toujours sympa de passer à la télé ! »
« J’espérais améliorer et j’ai tenté de prendre la roue de Marc Marquez, mais en forçant trop pour rester proche, la moto s’est mise à bouger et j’ai perdu du temps. Je suis resté bloqué en 1'29.6 et j’ai un peu glissé au classement, mais je termine quand même 10e, et c’était un vrai soulagement. Comme j’ai répété plusieurs fois ce 1'29.6, j’ai pu le faire de différentes manières, avec et sans erreurs. C’est un point intéressant à analyser pour l’équipe. Je continue d’explorer le potentiel de la moto, car je sens qu’il y a encore des choses à comprendre. Je ne serai peut-être pas au niveau des Ducati, mais si on exploite bien la machine, on peut peut clairement être meilleurs. Et j’espère que ça va bien marcher, j’espère y arriver. »
Même moto que Mir, radieux aujourd'hui ? « Je ne sais pas, mais je pense que oui. C’est vrai que lui s’est senti bien pendant les tests, tout était positif. Mais Marini et moi, on était moins convaincus. Peut-être qu’il s’est mis dans une dynamique positive, qu’il se pose moins de questions, et que ça fonctionne comme ça. Ou alors, il a trouvé un petit truc qui lui permet d’être plus à l’aise. Difficile à dire. »
Bonnes performances des quatre Honda. « Je pense que c’est une continuité (des progrès de l’an dernier). On arrive à mieux utiliser la moto. Tout le monde a essayé d’évoluer sur la Honda. En tout cas, Marini, Mir et moi, on a ce challenge. Chantra est gonflé à bloc pour son Grand Prix à domicile et je vois qu’il a quand même plutôt bien performé. Il a fait de beaux chronos. Mais tous les changements des autres pilotes, c’est ça qui nous fait gagner des places. Je pense qu’on est mieux au classement parce qu’il y a deux Ducati en moins. »
La marge de progression : « Certaines manières de piloter sont difficiles à assimiler avec le package que j’ai, et encore plus à répéter. Mais quand tu y parviens, tout semble plus simple et ça va vite. C’est un vrai défi personnel. L’entraînement avec la CBR m’aide beaucoup. Évoluer dessus me fait progresser sur une moto “normale”, tout en apprenant à piloter différemment. Ce n’est pas du tout le même style de pilotage. Parfois, tu perds tes repères, tout ce que tu as appris depuis toujours. Mais je reste ouvert à l’apprentissage, et je vois que ça porte ses fruits. »
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