Des nouvelles de Johann Zarco, percuté par Brad Binder au Mugello

Le sprint du Grand Prix d'Italie s'est terminé au premier virage pour Johann Zarco. Le Français a été percuté par Brad Binder mais il va bien, et a fait son autocritique sur la situation du week-end à notre micro ce samedi.
Physiquement ok : « Ça semble être vraiment que le coup, parce que là maintenant le masseur a un petit peu soigné. Et on voit qu'il y a tout qui bouge, il y a tout qui va bien. »
Accroché dès le premier virage : « Le départ semblait correct. Binder part toujours très fort, je m'y attendais. Je suis déçu de ne pas avoir peut-être pris la bonne décision en n'allant pas à l'intérieur. Je sais que souvent, l'extérieur peut faire gagner des places, parce que ça permet de rentrer beaucoup plus vite dans le virage. Et du coup, c'est au risque que s'il se passe quelque chose à l'intérieur, on chute parce que c'est trop dur d'éviter les pilotes. Et là c'était exactement ça, j'avais pas l'impression d'avoir la place à l'intérieur, mais quand je revois le ralenti, je me dis qu'il y avait de la place. »
« Déçu de ça, parce que ça fait un effet d'enchaînement sur 15 jours qui ne se déroulent pas bien. Sur des prises de décision, c'est plutôt l'instinct qui parle, l'instinct n'est pas bon depuis 15 jours. Et ça, ça me met les boules. Après, ça c'est vraiment de la remarque, de la critique personnelle pour essayer de tout prendre en compte. Mais on verra demain comment ça peut se passer. »
14e sur la grille, 4e en Q1 : « Le chrono était quand même correct. On rate la Q2 pour pas grand chise, une petite aspi, ça se joue à pas grand chose. Mais de toute façon ça n'aurait pas sauvé nos problèmes si j'avais été en Q2. Parce que clairement, même Honda me dit que c'est leur pire week-end. Ici au Mugello, on a beaucoup de soucis, la moto ne veut pas tourner. »
Encaisser ce moment difficile : « Les bons résultats permettent de mieux absorber, mieux avaler des moments pas marrants comme ça. Ensuite, j'ai l'impression que ça arrive un peu plus tôt que ce que j'ai pu vivre sur d'autres saisons. Et c'est pas plus mal, ça veut dire qu'il peut y avoir une remontée plus tôt aussi. Et sur d'autres circuits que des circuits où j'ai plutôt performé par le passé. Donc je suis curieux de voir comment gérer ça. Mais je vois qu'en MotoGP, c'est très intense, tout va très vite. Et il faut être en phase, corps comme esprit, pour prendre de bonnes décisions, piloter correctement sur le moment présent. »
Vivement demain : « Oui, il y a des points à viser demain, clairement. Certainement avec le pneu medium arrière. Les températures devraient être très chaudes mais j'ai envie d'aller chercher des points, d'aller au bout. Parce que c'est une première satisfaction, d'aller au bout d'une course. Et après, si au pire il n'y a pas de points, ça aura été un très mauvais week-end. Mais avancer dans le championnat permet de revenir à des objectifs basiques, qui sont quand même fondamentaux pour faire un beau championnat. Les courses, il faut d'abord les finir. Donc il faut aller au bout demain. »