Le Français signe une belle performance après un vendredi compliqué, malgré un rythme encore perfectible.
Après une journée en demi-teinte vendredi, Fabio Quartararo a retrouvé des couleurs à Portimao, avec une troisième place en qualifications et une quatrième position dans le Sprint. « Je ne m’attendais pas à cette course, et je ne m’attendais pas à cette qualif’, s’est-il réjoui. On était un peu perdus hier sur le rythme. On a retrouvé le tour rapide ce matin. Cet après-midi, le rythme n’était pas fantastique, mais il était bon. Je suis plutôt content. On a fait un gros changement sur le patch, sur les réglages des suspensions, sur l’électronique. Ce matin, on a fait le chrono avec une cartographie moins puissante. Ça a aidé, on a trouvé une bonne direction là-dessus. Je pense que c’est assez positif de voir qu’avec moins de puissance, on a réussi à y parvenir. »
S’il reconnaît que le groupe de tête était intouchable, Quartararo estime avoir tiré le maximum de sa machine : « Je m’attendais à voir ceux du groupe de tête devant, je pense qu’on peut les oublier. Ce sont les trois qui ont un rythme largement au-dessus. Ensuite, je m’attendais à plus de Pecco, qui a été très rapide aussi hier. »
L’un des points clés de son amélioration a été un travail précis sur la gestion de la puissance et de l’électronique : « Je n’ai pas dit plus d’électronique. Justement, avec cette stratégie, on utilise moins de puissance, donc ça veut dire moins d’électronique aussi. On ne peut pas utiliser moins de puissance et plus d’électronique sinon la moto couperait énormément. Donc on a baissé la puissance, baissé l’électronique, pour avoir plus de contrôle avec mon poignet et vraiment gérer le patinage, plutôt que d’avoir la moto qui coupe trop. On utilise très peu d’électronique. »
Concernant la course du dimanche, le Français reste prudent, notamment en raison de la dégradation des pneus. « Pour l’instant, on a fait le travail aujourd’hui. Demain, c’est une autre journée. On sait qu’après les Moto2, c’est toujours un peu plus compliqué. Sur 24 tours, on verra la dégradation des pneus. Mais je pense qu’on a encore du travail sur l’électronique, sur les puissances, pour mieux gérer la course. Mais je pense qu’on peut faire une belle course demain aussi. »