18e à l’arrivée dimanche à Sepang, l’Espagnol a identifié les limites techniques, mais se félicite d’avoir trouvé une direction de travail.
Le deuxième Grand Prix de la Yamaha V4 s’est soldé par une 18e place pour Augusto Fernandez à Sepang. Déjà présent à Misano en septembre, le pilote d’essai a connu quelques difficultés. « Ce fut un week-end difficile, très difficile pour nous, a-t-il confié. On a commencé pire qu’on avait terminé à Misano. Nous avons donc estimé qu’il était nécessaire de recommencer à zéro pour déterminer ce dont nous avions besoin, comme je l’ai mentionné à l’époque, afin de trouver la base adéquate. Le seul aspect positif, c’est qu’après tout le travail accompli, nous sommes maintenant au même point qu’à la fin de la course à Misano (...) On peut dire que le seul point positif est que nous avons une direction claire à suivre, au moins pour les prochains essais, pour la prochaine course à Valence, afin d’essayer de nous améliorer. »
Fernandez confirme qu’il roulait avec une moto quasiment identique à celle de Misano, sans évolution majeure. « Ici, ce sont les mêmes détails, rien de nouveau. On a confirmé que ce qu’il nous manque, c’est surtout au niveau du châssis. Le même, mais avec plus de possibilités de réglage. Pour le moteur, j’aimerais bien sûr plus de puissance, mais surtout quelque chose de plus représentatif de ce que sera la version définitive. »
L’Espagnol se projette vers Valence, où il espère voir les premières réponses concrètes : « À Valence, ce sera encore cette moto, peut-être avec de petits ajustements. Peut-être que pour Valence, nous avons trouvé quelque chose dans la direction que nous avons prise. Je suis convaincu que nous y parviendrons, mais cela prendra un peu de temps. Le seul problème est que nous manquons de temps et que nous souhaitons être prêts pour la prochaine course. Nous devons accélérer quelque peu le développement et le processus. Cependant, l’aspect positif est que nous avons désormais une vision claire, une direction claire à suivre. Nous devons continuer à travailler dur. Nous avons maintenant constaté et confirmé que nous avons besoin du châssis. Le même châssis, mais avec davantage de possibilités. C’est l’élément principal. »