« 0,01 bar mais les règles sont les règles » : Marquez accepte sa pénalité

Arrivé quatrième à Assen, Marc Marquez a écopé de 16 secondes de pénalité pour avoir roulé avec une pression de pneus légèrement inférieure à celle autorisée. « Les règles sont les règles », nous a répondu l'Espagnol qui accepte la sanction et en détaille les raisons.
Propos recueillis auprès de Marc Marquez à Assen ce dimanche.
La pénalité qui le fait reculer de 16 secondes, et un incident avec Bastianini qui a joué un rôle conséquent : « (La pénalité est donnée pour) 0,01 bar sur un tour de plus. C'est dommage mais les règles sont les règles. J'ai discuté de la pénalité avec les Stewards parce que voici ce qu'il s'est passé : je suis parti, puis j'ai soudainement senti quelque chose d'étrange à l'avant. La pression des pneus était très basse, donc j'ai laissé passer Di Giannantonio pour contrôler la pression du pneu avant en étant derrière lui. Je contrôlais, j'étais dans les règles mais je ne m'attendais pas au contact avec Enea (Bastianini) dans le premier virage. »
« Il m'a sorti de piste, dans ce tour j'ai été une seconde plus lent, je n'ai pas pu bien faire les virages qui suivaient car on ne sait jamais comment va être le pneu après du hors-piste. J'ai mis 2 tours à revenir, et ce sont ces 2 tours qui m'ont fait sortir du minimum de pression, qui comprenait un total de 15 tours aujourd'hui. »
S'il s'agit d'une erreur de jugement de la part de l'équipe, ou d'un membre du team : « C'est l'erreur de tout le monde. Hier c'était l'erreur de tout le monde, c'était mon erreur mais nous sommes une équipe. Aujourd'hui j'ai essayé de contrôler mais la plupart des pilotes Ducati étaient à la limite avec la pression. C'était très difficile parce qu'avec le temps nuageux puis ensoleillé, nuageux puis ensoleillé à nouveau, la température de piste qui montait et descendait... J'ai dit à l'équipe que je pouvais contrôler, mais ce que je ne peux pas contrôler, c'est le contact avec un autre pilote qui m'a fait sortir de piste, et a entraîné la chute de ma pression. »
Bagnaia et Martin partis avec des pressions plus élevées que la sienne : « En particulier Pecco, parce qu'il savait qu'il allait mener la course dès le départ. Moi, je m'attendais à être dans le paquet, pas à me retrouver rapidement troisième sans personne devant moi. »
S'il estime que Bastianini méritait une pénalité pour son dépassement musclé : « Je m'attendais à ce qu'on lui demande de rendre une position, car si tu dépasses un pilote en le touchant et en le faisant sortir de piste... Je ne m'attendais pas à une grosse pénalité, mais à ce qu'il doive rendre une position. Mais il n'a pas été pénalité et j'en ai reçu une pour la pression des pneus. Mais je suis d'accord car ce sont les règles. Ça a pris du temps car ils avaient les données et ils ont vu que ma pression a chuté après le contact avec Enea ; je devais demander. »
Si les Stewards doivent prendre en considération ce qui est arrivé aux pilotes quand les pressions sont trop basses : « C'est possible et c'est ce qu'ils m'ont dit : ça pourrait être pris en considération dans le futur. Mais aujourd'hui les règles sont les règles. Peut-être changeront-elles à l'avenir. Je pense que oui, en particulier si c'est parce que quelqu'un vous sort du circuit. »
Le prochain Grand Prix au Sachsenring, l'un de ses circuits fétiches : « Si on est rapides au Sachsenring, on sera au même niveau que Bagnaia et Martin, mais pas plus rapides que vous. Si on souffre un peu pour une quelconque raison, alors ils seront plus rapides. Ils sont un peu plus rapides que les autres depuis le Grand Prix de Catalogne. »
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