15e du test de Valence, Fabio Quartararo reste concentré sur sa mission : comprendre la nouvelle Yamaha V4 et orienter le développement.
Yamaha tourne définitivement la page du quatre en ligne. Au test de Valence, Fabio Quartararo n’a bouclé que deux tours avec l’ancienne M1, juste de quoi vérifier la piste. Le reste s’est fait sur la V4, qui sera la base de travail pour 2026. Son meilleur chrono, un 1’29.927 (avec les pneus softs), le place 15e, à cinq dixièmes de Raul Fernandez.
Quartararo répète que la priorité est de définir une base solide avant de tirer des conclusions : « On a beaucoup travaillé sur les réglages parce qu’on n’a pas encore une vraie base, a-t-il expliqué. Demain (mercredi) sera important pour donner une direction claire, surtout sur le châssis. »
Le Français détaille ce qui lui manque aujourd’hui : d’abord le train avant, un point fort de la M1 qu’il ne retrouve pas encore. « Sur l’ancienne moto, le train avant était très bon. Là, ce n’est pas le cas. La moto ne tourne pas assez. » La puissance reste également un sujet, même si le caractère du moteur change : « Le V4 est beaucoup plus doux que le moteur 2025. Mais on manque de puissance, c’est clair. » Quant au grip, il n’a pas répondu aux attentes : « On s’attendait à mieux. Il nous en manquait pas mal. »
Malgré tout, son discours est plus mesuré qu’après Misano : « Je suis plus neutre. L’objectif, c’est de trouver les sensations qui nous mettent à l’aise et de donner des directions claires aux ingénieurs. » L’arrivée de nouveaux éléments aérodynamiques ce mercredi est d’ailleurs une étape clé.
La moto 2025 ne disparaît pas totalement : Quartararo confirme qu’un quatre en ligne sera encore disponible à Sepang. « C’est normal d’en garder un exemplaire. Juste de quoi garder une base de référence. »
Cette deuxième journée d’essai (mercredi), rendue possible grâce aux concessions de rang D, est donc essentielle pour Yamaha. Quartararo le sait : la V4 a un potentiel, mais il y a encore du pain sur planche.