Qatar : Zarco ralenti par une vibration à l'arrière
Seizième du sprint de Lusail après avoir un temps roulé proche du top-10, Johann Zarco a expliqué avoir été victime de vibrations à l'arrière de sa Honda. « C'est lié à un équilibre de la moto qu'on est en train de chercher », informe le Français.
13e à 0,011s de la Q2 en qualification : « J’ai pu utiliser le potentiel de la moto, m’accrocher aux autres, faire un jeu des qualifications. L’avantage de ne pas être parmi les plus rapides, c’est que l’on peut attraper davantage de bonnes roues, les autres ne cherchent pas à couper ou à te suivre donc, pour l’instant, c’est presque l’avantage que j’ai. Le 1'51.5 c’était beau parce que ça nous met à moins d’une seconde de la pole. Je bats mes records personnels, quand la moto réagit je fais des choses que je n’arrivais pas à faire sur la Ducati, c’est super intéressant. Mais il y a d’autres choses dont je ne me rendais pas compte sur la Ducati, surtout sur les accélérations, ça faisait gagner du temps, ou en tous cas ne pas en perdre. Et c’est là où tu ne peux plus compenser sur le pilotage. »
Une course « intéressante » mais freinée par des vibrations : « Je voulais avoir le sentiment de pouvoir attaquer, doubler, et je l’ai eu. J’ai bien utilisé le potentiel de la moto, même en qualif. Les chronos se sont bien améliorés et j’ai signé un temps très correct. Pas mal de grip en début de course, donc possibilité de se bagarrer avec les autres, tenter de gagner des places… Mais assez rapidement j’ai eu une vibration à la roue arrière. Pas à cause du pneu, c’est une vibration qu’on a commencé à avoir en qualif. C’est toujours lié à un équilibre de la moto qu’on est en train de chercher et on voit qu’on peut être performant, mais il y a cette vibration. Ça a empiré au fil des tours.
Ça ne m’a pas permis de doubler Miller, j’aurais peut-être pu suivre Viñales mais, avec les vibrations, c'était de pire en pire dans tous les virages rapides et comme il y en a beaucoup sur cette piste, j’ai perdu de plus en plus de temps. (...) J’ai attendu, mais au moins on a eu cette première information de ce premier sprint. Concernant l’approche de la course, l’intensité que j’ai pu mettre, j’ai livré un combat comme si je jouais les meilleures positions et je suis content. J’ai utilisé le potentiel de la moto, on est juste limité, mais on s’attendait à ça. Maintenant je laisse faire Honda. »
Plus compliqué dimanche avec le double de tours ? « J’ai un peu peur de ça. Là c’était tellement flagrant que ça peut peut-être permettre d’arranger ça pour demain, sans me permettre d’aller plus vite, mais au moins ne pas perdre autant. Si je peux garder ce rythme en 1'53.5, ça peut faire quand même jouer pas loin des 10 premiers et ça serait franchement un beau premier objectif. »
La Honda différente de la Ducati au départ ? « Aussi oui. Je n’ai pas pris un bon départ. Je n’ai pas eu de chance quand on a fait les essais de départ hier, mon holeshot device l’avant n’a pas fonctionné et quand j’ai réessayé durant les essais, j’ai patiné. Au moment de la course, je n’étais pas prêt. Mais mine de rien, j’ai bien passé le premier virage à l’extérieur. Le fait de manier la moto presque comme je veux, tenter des choses, revenir à la corde, doubler, c’était une belle satisfaction parce qu’au moins je suis dans le jeu, je me bats et ça permet d’être au plus proche de la réalité. »
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