Le Français termine une nouvelle fois meilleur pilote au guidon d'une machine japonaise au Portugal.
Fabio Quartararo a décroché la sixième place au Grand Prix du Portugal, au terme d’une course où il a tout donné pour rester au contact du groupe de tête. « Je n’ai rien géré, j'ai juste attaqué du premier au dernier tour, en gardant bien en tête de ne pas user les pneus, mais c’était difficile. Je pense qu’on a fait du bon travail, c’est le maximum qu’on pouvait faire avec ce qu’on avait, et c’est bien d’avoir réussi à transformer un vendredi un peu moyen en un résultat acceptable samedi et dimanche. »
Une petite erreur au virage 5 a toutefois permis à Brad Binder de le dépasser en fin de course : « Je pense que freiner fort dans ce cas précis est vraiment limite, c’est juste une petite erreur. La hauteur de la moto est assez élevée et je freine beaucoup avec l’avant, mais parfois, sur la ligne droite, j’entendais toujours Brad sur le côté, et j’essayais de freiner le plus tard possible. Ce qui est important, c’est que je suis satisfait de mon pilotage, le reste est secondaire. »
Quartararo reconnaît que sa course a surtout consisté à défendre plutôt qu’à attaquer : « Sur certains circuits je peux un peu plus pousser, mais surtout, je n’attaque jamais, c’est surtout une question de défense. C’est aussi la conséquence de notre grip faible et de la puissance, on n’arrive jamais vraiment à attaquer quelqu’un, mais je pense qu’avec les années, j’ai appris à bien défendre. »
Et d'ajouter : « Ce n’est pas génial. Je suis bien sûr un pilote qui veut gagner, qui peut se battre pour beaucoup de choses, mais malheureusement, pour l’instant, la meilleure place qu’on ait pu atteindre est la sixième. Je sens que mon potentiel est bien plus élevé que ça, mais il faut accepter que notre moto n’est pas encore aussi compétitive que les autres et on travaille dur pour s’améliorer. »
Malgré tout, Quartararo se dit plus fort que jamais mentalement : « J’ai appris à gérer les moments difficiles. Par le passé, en 2021 et 2022 ou ces deux dernières années, quand j’avais des difficultés avec la moto, je continuais à piloter malgré les problèmes. Maintenant, je les connais, je sais les contourner ou les surpasser. J’ai appris que même si je ne suis pas bien sur la moto, je peux pousser, et je suis sûr d’être un bien meilleur pilote qu’avant. »