Tombé au Grand Prix des Amériques alors qu’il menait, Francesco Bagnaia ne dit plus qu’il ne comprend pas ce qu’il s’est passé. Le pilote Ducati a reconnu à Jerez qu’il avait besoin de travailler sur lui pour mieux gérer les situations où il doit ralentir de quelques centièmes pour être en sécurité.
Déclarations issues de la conférence de presse du Grand Prix d’Espagne
Pas les mêmes chutes que début 2022 : « La situation est complètement différente. La Ducati n’était pas compétitive à l’époque. Maintenant elle l’est et mes sensations sur la moto sont meilleures. Il s’agit de travailler sur moi-même. Cela n’a rien à voir avec le fait qe j’ai chuté quand j’étais en tête, J’ai aussi déjà gagné comme ça (en partant en tête) à plusieurs reprises. »
Comment y remédier : « J’ai beaucoup parlé avec mon équipe, et je sais que je dois mieux interpréter les différentes situations dans lesquelles je me trouve. Parfois tu dois garder un peu de marge, mais c’est plus difficile de rouler plus lentement quand tu le veux lorsque la moto ne le permet pas. Je dois mieux comprendre les situations dans lesquelles je suis et être plus intelligent. »
Austin n’a pas atteint la confiance avant Jerez : « Ce fut l’un de mes meilleurs week-ends depuis que je suis en MotoGP. J’ai été rapide lors de la course sprint et dimanche. Peut-être ai-je sous-estimé les conditions de piste au virage 2. Nous devons garder le positif et Jerez est l’un de mes circuits préférés. Je suis confiant. Ici tu as besoin d’une moto agile et efficace sur les freinages, et la Ducati est forte dans les deux domaines. J’ai le potentiel de gagner donc je mise sur moi ! »
Près de 35 degrés attendus dans l’air à Jerez : « Je me souviens qu’en 2020, à la fin de la course, j’avais les doigts brûlés par la chaleur. Ce sera la même chose pour tout le monde. La moto aura plus de mouvements avec ces températures élevées mais je n’y pense pas. »