Quatrième du test de Lusail, Marc Marquez a montré que même s’il a encore besoin de temps, il commence à bien prendre en main la Ducati Desmosedici GP23. Tombé en fin de journée, l’Espagnol admet avoir « élevé l’intensité » au guidon avant de chuter. Mais ça devait arriver, a-t-il rassuré lors de son passage à la TV espagnole DAZN.
Un bilan positif malgré la première chute avec la Ducati : « La pré-saison a été domine car elle a été solide et sans stress. Nous avons respecté le temps nécessaire pour connaître la moto. Aujourd’hui a été le premier jour où j’ai élevé l’intensité sur la moto, le premier jour où je me suis dit que si je devais tomber, je tomberais. Ma première chute avec la Ducati est arrivée lors de ma simulation de course mais c’était le moment, c’était le dernier jour de la pré-saison et il fallait atteindre ce point. J’ai été calme durant toute la pré-saison, il fallait attaquer. »
Où se situer avant le premier Grand Prix au Qatar : « Pour le moment, si je suis réaliste, on va se battre pour la cinquième ou sixième place. Mais c’est très relatif car ensuite, quand tu arrives sur le Grand Prix, tout change. Si la course avait lieu aujourd’hui on se battrait entre la quatrième et la sixième place, dans le meilleur des cas. Il y a trois ou quatre pilotes meilleurs que moi. Pecco est l’un d’eux, tout comme Bastianini et Martin. On verra comment se passera le Grand Prix. Nous sommes encore un peu loin des trois ou quatre pilotes qui font la différence. (…) Par chance, ils sont de la même marque que moi et je peux apprendre d’eux. »
Les discussions autour du niveau de la GP24 de ses adversaires par rapport à sa GP23 : « Je ne le sais pas mais je ne vais pas me mettre à me demander ça ; je vais donner le maximum avec ce que j’ai. Je m’amuse et c’est le plus important. On verra si je suis devant. C’est clair qu’en étant devant on s’amuse plus, mais pour l’heure Pecco (Bagnaia), Bastianini et Martin sont un peu au-dessus des autres. Aujourd’hui on a réussi à réduire l’écart que nous avions en Malaisie. On dit qu’en course, les trois dernières dixièmes sont les plus difficiles à aller chercher. Ce sont ces dixièmes qui nous manquent. »
Le bras droit, sujet de ses tourments à partir de 2020 : « Le bras va bien mais il a été opéré quatre fois donc il a besoin d’être plus entretenu que l’autre. Mais ça va ! J’ai pu faire une pré-saison normale et m’entraîner chez moi. »
Test Lusail (fin) : Bagnaia et Ducati bouclent la pré-saison au sommet