
Seulement 21e de la séance d'essais à Barcelone, "Pecco" est passé à côté de son vendredi malgré le cap franchi en Hongrie.
Francesco Bagnaia débarquait en Catalogne avec la satisfaction d’avoir enfin retrouvé sa moto en Hongrie. « C’était le point le plus bas de la saison, alors on a décidé de tenter quelque chose de très différent, a-t-il expliqué à Barcelone ce vendredi. C’est ce qu’il fallait. Ce n’était pas un énorme changement, mais on a déplacé certains éléments de presque deux centimètres, et sur une MotoGP, ça se ressent tout de suite. »
Le plus gros progrès ? « Pouvoir arrêter la moto avec de l’angle. C’est ce qui me manquait depuis le début de saison, surtout quand je suivais d’autres pilotes. Avec l'aspiration, si tu ne peux pas freiner en gardant de l’angle, tu es foutu (...) Là, j’ai enfin pu suivre et doubler. »
Mais ce vendredi à Montmelo, les chronos ont rappelé à l’ordre. Un vrai contraste avec les deux dernières éditions, qu’il avait remportées. « Avec le grip qu’on a ici, le plus faible du calendrier, c’est surtout la sensibilité du pilote qui compte. Il faut une moto qui obéit parfaitement, et j’espère que ce qu’on a fait en Hongrie aidera. Mais pour vraiment comprendre si ça fonctionne, je pense que ce sera plus clair à Misano. »
Et d'ajouter : « On avait déjà tenté cette direction, mais jamais aussi franchement. À chaque fois, des solutions à moitié. Et ce genre d’approche ne marche pas. Je saurai après la Sprint si on est dans le vrai. D’ici là, je bosse, j’essaie de comprendre, de progresser et voir si le step qu'on a fait est le bon. »