Sachsenring, Quartararo (J2) : « On s'attendait à souffrir, mais pas autant »

Qualifié 14e puis arrivé 13e du sprint, Fabio Quartararo a connu un samedi difficile en Allemagne. Le Français travaille en particulier sur l'électronique ce week-end, mais reste conscient qu'il est limité par les performances de la Yamaha.
Propos recueillis auprès de Fabio Quartararo ce samedi
Le week-end jusqu'à présent : « On a essayé beaucoup de choses niveau électronique. En course j'ai pu être derrière le groupe au premier tour, on sait clairement où on perd du temps. Malheureusement, on n'a pas vraiment pu trouver des solutions. On a essayé beaucoup de choses ce week-end mais rien ne nous a clairement permis de passer un cap. On essaie tout particulièrement de progresser là-dessus ce week-end. »
Plus dur que prévu : « Sur ce circuit, je ne sais pas vraiment où est notre problème. La performance au freinage, l'adhérence qu'on a en entrée et sortie de virage, la maniabilité, comment fonctionne le contrôle de la traction... On ne souffre pas à un seul endroit, mais partout. C'est difficile de progresser dans chaque domaine. On s'attendait à des difficultés, mais pas autant... »
Les priorités pour s'améliorer : « Deux choses sont vraiment importantes, et cela dépend du circuit : le turning et le grip. Avec le nouveau moteur, on a amélioré le turning, pas le grip. C'est très important, en particulier ici où tu passes beaucoup de temps sur l'angle. Il y a beaucoup d'endroits où tu ne peux pas faire la différence avec le pilotage. »
Espoir de « nouvelles pièces » pour progresser : « On connaît notre base et on n'a jamais vraiment progressé via les réglages, mais il est toujours possible de faire pire. Au final, en essayant une chose pour progresser, ça peut être moins bien. On sait qu'on doit essayer des choses, mais parfois... Je ne dis pas qu'il ne faut pas le faire, mais cette année j'ai changé la moto au moins deux fois plus que lors de mes six années avec Yamaha. Je pense qu'il faut plus essayer de trouver des solutions avec de nouvelles pièces, plutôt qu'avec les réglages. »
Miguel Oliveira en contact avec Yamaha : « C'est l'un de mes meilleurs potes en MotoGP. Il fait vraiment du bon travail, en particulier aujourd'hui. C'est un pilote expérimenté, il a gagné quelques courses donc il peut vraiment être un bon pilote pour le projet. »
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